La blessure d’humiliation

La semaine dernière, nous avons discuté des blessures d’abandon et de trahison.

Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur la blessure d’humiliation.

C’est la blessure que l’on ne retrouve pas forcément chez tout le monde…

Elle est déclenchée entre 1 et 3 ans par un ou deux parents, suite à une réprimande d’un plaisir physique.

Cette blessure t’affecte dans ta relation avec toi-même : tu vas plutôt défendre l’autre, l’excuser et rejeter la faute sur toi.

Le masque de la blessure d’humiliation est le masochiste : il ne s’occupe que des autres et s’oublie.

Il est tout le temps occupé à des choses « nécessaires » pour ne pas avoir le temps pour se faire plaisir…

Dès qu’il éprouve du plaisir s’ensuit un sentiment de honte et de culpabilité…

La personne vivant cette blessure se sent souvent coupable. Elle s’est ôté le droit d’utiliser et de jouir de ses 5 sens.

Elle se sent coupable d’aimer les choses matérielles et pense devoir rendre des comptes à un regard jugeant d’une puissance supérieure (Dieu par exemple).

Elle va trouver normal les jugements et critiques d’autrui en s’en voulant à elle-même de ne pas assez bien.

Prenons l’exemple d’une femme qui reçoit la critique d’être grosse par un inconnu dans la rue, qu’elle ne devrait pas porter de mini-jupe mais plutôt cacher ses horribles jambes.

La personne ayant un masque de masochiste va réagir en disant : il a raison, comment j’ai pu oser mettre une jupe avec un corps si laid !

Elle a des difficultés à s’exprimer et bloque ses émotions. Elle ne sait pas dire non.

Il y a un désir important chez cette personne d’être spirituelle, d’être digne de Dieu ou d’une autre autorité divine.

A force de vouloir être digne, généreuse et serviable, cette personne risque de développer de l’orgueil.

La personne masochiste ne pense pas mériter le plaisir.

Elle peut même ressentir du dégoût envers elle-même et compenser avec d’autres choses (nourriture, alcool, etc)

C’est une personne qui a tendance à la lenteur, c’est un moyen détourné de profiter d’une jouissance.

SI on remarque ce genre de comportement, de réaction, nous devons à nouveau parler à notre ego, dans la bienveillance. Lui expliquer que nous sommes capables maintenant de vivre nos expériences et d’évoluer.

Si l’on a quelques excès actuellement, c’est parce que nous avons été dans le contrôle durant longtemps… Que nous avons le droit au plaisir, que la vie est plaisir…

Comme toujours, il faut petit à petit reprendre le pouvoir sur nos réactions.

C’était la dernière blessure, est-ce que tu la ressens parfois ? Te reconnais-tu dans certaines des réactions ?

La semaine prochaine, nous clôturerons le chapitre sur les blessures de l’âme, gros morceau dans le cheminement de développement personnel !…

D’ici là, je te souhaite une belle suite de semaine et si tu as aimé, soutiens-moi en mettant un cœur, en enregistrant et/ou en partageant 😊

Prends bien soin de toi et à très vite !